Programmée du 6 au 23 août, la WNBR tour de France atteint peu de ses objectifs. Organisatrice de l’évènement, l’association Le Mouvement Naturiste ne peut que cumuler les interdictions préfectorales, et la visibilité médiatique.
Pour la seconde année, la cyclonue programmée par l’association Le Mouvement naturiste pour rallier plusieurs villes de France ne se fait pas dans la simplicité. Partis le dimanche 6 août de Nantes en espérant rallier Paris le 23 en onze étapes, ils n’ont encore effectués aucuns des circuits prévus en toute nudité.
Les premières étapes (Nantes, La Rochelle, Bordeaux) ont toutes été interdites par les préfectures respectives, et la suite immédiate s’annonce similaire avec les interdictions déjà prononcées pour Toulouse (12 août) et Millau (15 août). La position préfectorale reste encore inconnue pour Narbonne (13 août), tout comme les suivantes à Clermont-Ferrand (17), Lyon (19), Besançon (20), Metz (22) et Paris (23).
A chaque fois, les 100 personne annoncées n’étaient qu’une dizaine au point de rendez-vous initial, face à des forces de police plus nombreuses qui n’ont verbalisée la nudité intégrale qu’à Nantes (5 personnes), l’interdiction préfectorale valant essentiellement pour la circulation en ville « car la nudité pourrait être vue par des enfants« .
Face à cette position de l’administration, les organisateurs et participants sont décidés à aller jusqu’au terme de leur action, quitte à cumuler les interdictions, à chaque fois relevées par les médias locaux assurant ainsi une transmission de leur message (France Bleu, Sud-ouest, AFP, Midi-Libre, etc). Une méthode considérée par certains comme plus agressive que fédératrice pour garantir une reconnaissance de la nudité publique, loin d’être gagnée au regard des commentaires liés aux publications de ces médias sur le sujet.
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