AccueilPratiquerLa FFN, c'est ma life !

La FFN, c’est ma life !

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Commencée pendant le confinement, la version « en live » des débats sur la pratique naturiste impulsée sur Facebook par la FFN fait de l’audience. Un bon moyen de créer du lien tout en clarifiant les intentions des dirigeants, dans tous les domaines. Même si quelques réponses peuvent interpeller les plus anciens .

Le naturisme d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier, pas plus qu’il ne sera celui de demain. Cette évidence intemporelle oblige chaque génération à s’adapter aux évolutions de la société, considérées au gré des humeurs comme des avancées ou des régressions. Mais inutile de se lamenter sur un discutable « c’était mieux de mon temps », qui ne changera rien à l’affaire.

Sur Facebook, les questions des internautes affichées sont relayées au micro par Eric, le web manager.

Forts de cette constatation, les responsables de la fédération, privés pour cause de pandémie d’une assemblée générale le week-end dernier, ont entrepris depuis le mois de mars de consulter en direct les internautes sur des points régulièrement exprimés sur les réseaux sociaux. Et, si les premières interventions se faisaient essentiellement avec Viviane Tiar, la présidente, et ses modérateurs sudistes (Eric et Magalie), celle de ce vendredi 22 mai comptait deux nouveaux participants nordistes, en direct de Paris, intervenant sur des points particuliers inscrits à l’ordre du jour. Pour mieux cadrer un débat fixé à 60 minutes, et qui en dura 85, sans temps morts ni redondances, mais avec quelques annonces marquantes.

Des débats dans l’époque

Pour la majorité des internautes et des participants, le premier mot associé au naturisme est celui de liberté. Une liberté principalement individuelle qui parait parfois excessive dans les interventions, mais qui illustre sans fard l’esprit de l’époque, et les impératifs des dirigeants fédéraux pour être en phase avec leurs attentes. Entre vie des clubs et implication de la jeunesse, attitudes face aux directives gouvernementales sur la pandémie et avenir du mouvement, il y avait largement matière à débat, même si ce n’en était pas vraiment un. Quoi qu’il en soit, on apprit ainsi que l’AJNF est en sommeil mais qu’une solution serait en cours pour la réveiller, on obtint la confirmation que le mouvement naturiste et ses structures d’accueil sont dépendantes comme les autres des directives gouvernementales, puis on s’attarda plus longuement sur les thèmes principaux du jour, des sujets importants et récurrents, qui méritaient d’être clarifiés.

Jeff « Ce que nous voulons rétablir, c’est le droit au naturisme sur l’espace public »

Les pionniers du naturisme souhaitaient que la pratique naturiste enseigne la valorisation de l’être sur le paraitre, n’intégrant pas l’idée que l’homme pouvait être un tout. Mais ça, c’était hier. Aujourd’hui, plus question d’interdire l’accès d’un club ou d’un espace naturiste commercial à une personne affichant tatouages ou piercings, comme ce fut longtemps le cas, officiellement ou non. « Cette attitude est discriminante, donc interdite« , a rappelé Julien Claudé-Pénégry, le vice-président chargé de la communication, « tout comme l’interdiction d’entrée pour une personne seule« . Et, précisa une internaute, « plutôt que parler de piercings sexuels, parlons de bijoux génitaux. Et ce n’est pas en interdisant les tatouages que l’on fera venir les jeunes au naturisme« . Hier, dans certains clubs, on disait aux jeunes que ce n’était pas naturiste de porter des tatouages.

Julien Claudé-Pénégry « Tout règlement s’attaquant à l’aspect de la personne est discriminant, donc interdit« .

Les pionniers du naturisme, en France comme en Allemagne, se sont battus pour obtenir des plages où la nudité intégrale soit permise. Aujourd’hui, à l’image de ce qui existe dans les pays nord-européens comme en Espagne, « nous souhaitons que l’autorisation à la pratique naturiste sur l’espace public soit rétablie, conformément au droit européen. Tout en comprenant que certaines municipalités créent des zones réservées aux seuls porteurs de maillots de bain, si la nudité les dérange« , expliquait pour sa part Jean-François Feunten, le Monsieur Droit et éducation populaire de la FFN. Un communiqué de presse reprenant la majorité de ces points et rappelant la vocation d’éducation populaire du naturisme devrait bientôt tomber dans les boites mails des rédactions de France et de Navarre, juste avant l’été.

Parallèlement, la FFN attend avec impatience le résultat de l’audience prévue début juin suite à la plainte qu’elle a déposée contre le préfet de Paris pour « interprétation abusive » de la loi motivant l’interdiction de la cyclonudista parisienne en septembre 2019. Quelques internautes imaginent même de demander des dommages intérêts, si la FFN gagne ce procès.

Certaines des interventions sont valorisées et commentées en direct.

Sans conteste, ces discussions en live méritent réellement d’être vécues. et qu’importe ce qu’en auraient dit les pionniers…

Retrouvez en replay le direct du 22/05, et les précédentes, ICI.

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