Quelles sont les réelles valeurs du naturisme ? Sont-elles partagées par tous et toutes ? Tel est le sujet de l’enquête mené par Naturisme Magazine en cette fin août 2022. Dix questions pour mieux cerner un sujet qui n’est pas si polémiste que ça.
Par Jean-Luc Bouland
Au nom de la liberté que l’art de vivre naturiste veut illustrer, est-il possible de faire tout, et son contraire ? Les premières réponses à cette troisième enquête de l’été, que nous clôturerons le 30 août, sembleraient dire oui, à l’image du débat généré par les possibles questions d’éthiques liées à la visite du zoo d’Upie. Peu de réponses à cette question, comme si elle n’avait pas lieu d’être posée.
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Sur les plus de 130 réponses déjà enregistrées, émanant d’une majorité d’hommes de plus de 45 ans, vivant en couple, la définition du naturisme met nettement en avant la nature et la nudité, ce que confirme la suite. S’ils sont majoritaires pour souhaiter être nu « partout où ils peuvent« , ils sont très peux à l’etre « partout où ils veulent« . 32% apprécient dans le naturisme prioritairement la nudité en commun, et 10% les échanges intergénérationnels. Près de 70% estiment que ne sont pas naturistes « les atteintes à la nature« , et 54% « imposer sa nudité aux autres en tous lieux« . De même, dans des lieux où la nudité serait exceptionnellement autorisée, plus de 60% n’imaginent pas le faire…sur les Champs-Elysées, et 20% dans un zoo.
Certains aimeraient « une grande fête où tout le monde serait nu » et d’autres tout simplement « me déplacer dans mon jardin sans penser à mon voisin« . Quant à déterminer ce qui n’est pas accepté chez d’autres naturistes, curieusement, on note plusieurs fois « le voyeurisme » ou « l’intégrisme« , le non-respect de la nature, voire « les SUV« .
A vos claviers. Résultats finaux le 1er septembre.
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