Peut-on privatiser tout lieu pour pratiquer le naturisme ? Dans une ferme comme dans un musée, une usine ou un parc d’attraction ? Dans le N°87 de Naturisme Magazine, la rubrique Droit répond à cette question, alors que de nouveaux rendez-vous sont programmés .
Ce jeudi 15 août, l’usine d’aiguilles Bohin, dans l’Orne, en partenariat avec la FFN, proposait une visite naturiste de ses locaux. 60 personnes y étaient, ainsi que quelques medias. En septembre, c’est le Musée Maillol, à Paris, en partenariat avec les Naturistes de Paris, qui programmera une visite nue de l’exposition de l’artiste Andres Serano, à la demande de celui-ci. A Marseille, des visites naturistes régulières sont proposées au MUCEM pour l’exposition Paradis naturistes. En juillet 2018, c’est à l’Aventureland de l’Oise (notre photo) que la FFN invitait les naturistes à une journée privée pour profiter des installations, etc. Faut-il en déduire que l’on peut tout privatiser pour pratiquer le naturisme ?
Dans Naturisme Magazine N°87, Frédéric Picard, collaborateur de la revue, animateur du site naturisme-droit, et avocat honoraire au barreau de Versailles, profitait de la tenue de l’Eté Nu en bretagne pour poser la question : peut-on organiser un évènement, à fortiori naturiste, dans une exploitation agricole. La réponse lui semblait évidente, « c’est tout à fait légal », comme pour un restaurant, un bowling, ou tout autre lieu privé. Mais en respectant certaines règles, bien entendu…
Voilà qui pourrait donner des idées pour d’autres manifestations, mais où , et lesquelles, alors que certains ont en souvenir d’expériences plus ou moins plébiscitées dans un zoo ou sur un site d’accrobranche. Avis aux créatifs…
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