Chantal Pelet est masseuse au Domaine de Bélézy. Dans le N°73 de Naturisme Magazine, elle explique son parcours à Huguette Schneider, et présente l’évolution du Centre de Bien-Etre intégré au Domaine après le départ du responsable précédent.
HS/NM : En tant que masseuse, vous avez une carrière professionnelle plutôt atypique …
Effectivement. Après une première formation dans le métier de l’imprimerie, je suis entrée dans la vie active après l’obtention de mon BEP. J’ai travaillé dans ce secteur pendant 12 années. J’y ai occupé un peu tous les postes. Le passage au numérique a été fatal pour la profession et après plusieurs licenciements économiques, le dernier datant de 2000, j’ai décidé que j’allais complètement abandonner mon métier, je voulais faire quelque chose qui me correspondait mieux.
HS/NM : Pour devenir … paysagiste …
Les rencontres sont fédératrices de projets. Mon compagnon de l’époque était paysagiste. Nous vivions au Crestet, un magnifique village adossé aux Dentelles de Montmirail dans le Vaucluse. J’ai travaillé avec lui pendant une année tout en cherchant la suite de mon histoire professionnelle. C’est alors qu’une voisine me rend visite avec un torticolis impressionnant, sa tête touchait l’épaule. Spontanément, je lui propose un massage que je lui ai fait avec de l’huile d’olive. Elle souffrait tellement qu‘elle faisait peine à voir. Je la masse pendant une heure… Elle revient le lendemain en allant beaucoup mieux : « J’ai pu dormir et n’ai presque plus de douleurs.» me dit-elle. Je la masse une nouvelle fois et … le lendemain elle est guérie, plus de douleur. Ce fut un déclencheur : « Je veux faire du bien aux gens, je veux masser !!! » Me souvenant qu’à 13 ans je massais régulièrement le dos de mon père avant qu’il se fasse opérer, cela le soulageait. Plus tard, à la maternité, j’ai découvert un livre de massage pour bébé. Ma fille en a profité jusqu’à ses trois ans. C’est là que j’ai vraiment pris conscience de l’importance du toucher… alors pourquoi pas en faire mon métier ? C’était merveilleux, un monde s’ouvrait pour moi !
HS/NM : Vous trouvez une formation
J’ai suivi une première formation à Form’Action (1) avec Guy Largier, kinésithérapeute et somato-thérapeute. Je n’ai pas validé le diplôme de Somatothérapie (la thérapie par le massage) d’une part parce que j’arrivais au bout de mes possibilités de financement de la formation et d’autre part parce que je n’étais pas, comment dire, assez nourrie. Je pensais, à juste titre avec le recul, qu’il est nécessaire d’avoir d’autres outils, notamment une réelle formation en psychologie En effet, une petite approche ne suffit pas. Je me sentais toute petite face à cela et bien impuissante. Les deux premières années étaient centrées sur les techniques de massages et diplômantes. Cela m’a permis de devenir masseuse. J’aime bien pouvoir répondre aux besoins du plus grand nombre, avec différentes techniques apprises et échangées avec mes collègues masseuses…, mais ce que j’aime le plus c’est laisser mes mains s’exprimer pour un massage complètement intuitif…
HS/NM : Comment arrivez-vous à Bélézy ?
Dans le monde du massage comme dans beaucoup de milieux professionnels, on se connaît, on parle des uns aux autres. C’est ainsi que Jacques Gillot a contacté l’école et que j’ai été affectée lors de la première année de formation dans l’équipe de Balnéothérapie du domaine naturiste de Bélézy. J’ai été embauchée dès le passage entre mes mains des premières patientes et y ai passé 3 saisons. En parallèle, j’ai suivi une formation d’hydrothérapeute « agent thermal ».
Lire la suite de l’interview dans Naturisme Magazine N°73, disponible en kiosque, sur abonnement et en version digitale. Tous renseignements sur www.naturisme-magazine.com .
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