«Promotion de la maigreur… Bientôt les végans aussi ! », interpellait récemment un lecteur de Naturisme Magazine sur les réseaux sociaux, appréciant peu la couverture du N°56 de notre partenaire. Suivi d’autres sur le même ton, avec plus ou moins de bonne foi, qui regrettaient que cette image perpétue une utilisation « des femmes maigres » dans la communication, au risque d’inciter à des comportements anorexiques préjudiciables.
Les réponses d’autres internautes ne tardèrent pas, majoritaires, rappelant que les naturistes n’ont pas à juger le physique des autres naturistes, soulignant ainsi que tout le monde peut pratiquer le naturisme, quel que soit son aspect physique. Donc, même les maigres. Un propos plus en adéquation avec les choix et motivations de la rédaction du magazine, comme de Nat’Hebdo, mais, aussi, le retour d’un débat qui, logiquement, ne peut qu’interpeller.
Quelle photo mettre en couverture ? Doit-on sélectionner les personnes représentées en fonction de leur physique ? Au risque de créer une norme idéale, et contestable ? Et sur quels critères se baser ?
Le choix de la revue, comme les lecteurs le découvriront en 2019, est d’offrir un maximum de diversité, tout en respectant les impératifs posés par les prestataires extérieurs qui assurent sa diffusion. La couverture du N°57, paru en cette fin novembre, en annonce les prémices.
Mais le débat reste ouvert, et sera prochainement posé publiquement ici, en étroite collaboration avec notre partenaire.
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