Photographe depuis de nombreuses années, Didier Perrusset porte régulièrement son choix artistique sur le nu. Quel est son parcours photographique et personnel ? Il répond dans Naturisme Magazine N°64 (février/mars), au sein du dossier « Où en est la nudophobie ? ».
J’ai pris ma 1ère photo en 1971, j’avais 13 ans. J’ai appris plus sérieusement la photo de presse et de reportage dans une agence au début des années 80’s et mon appareil photo ne m’a quasiment jamais quitté depuis. J’ai photographié les événements familiaux, les paysages, les vacances, un peu de sport et de photo de rue mais en pensant à la technique et la composition, ce qui parfois énervait mes proches !
Je ne me suis réellement intéressé au nu que très tardivement. Je ne me sentais pas mûr, pas prêt avant pour aborder de manière désexualisée un sujet qui est l’un des plus délicat. Je voulais du recul pour aborder ce thème et produire des images sans aucune arrière-pensée autre que le résultat et la satisfaction des modèles, de moi-même et du public. La photographie me permet de m’exprimer, de partager, de tisser des liens sociaux, de faire plaisir aux gens et de garder une relation avec eux.
J’ai acquis des dizaines de livres, revues, magazines et autres publications sur la photographie qui traînent sur mes étagères et qui me permettent de m’y référer, d’y puiser et de parler, modestement, de photographie notamment aux plus jeunes. Transmettre, sans ennuyer, est à mes yeux important.
Hors photographie, j’ai travaillé dans le conseil fiscal, financier, le courtage d’assurances et la gestion de patrimoine, le management, ce qui m’a apporté une culture générale et une bonne connaissance des individus.
Didier Perrusset a régulièrement suivi des stages de formation, notamment avec Normal Magazine, et obtenu des prix ou publications. Quel différence fait-il entre nu féminin et nu masculin ? Comment fait-il pour promouvoir son art, tout en contournant la censure ? Suite et fin de son interview dans Naturisme magazine N°64.
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