Depuis plusieurs années, les choix artistiques de la photographe Béatrice Landré se portent sur le nu masculin. Pour Naturisme Magazine (N°64), elle a accepté de répondre à 3 questions dans le cadre du dossier « Etre naturiste, entre censure et nudophobie. Découvrez quel est son parcours photographique, et personnel.
Photographe depuis mon adolescence, j’ai commencé par l’argentique lors de mes différents voyages. Mon élan artistique a oscillé entre dessin, peinture, fusain et photographie. C’est cette dernière qui l’a emporté.
Je suis issu professionnellement du milieu médical où la part de créativité est inexistante. Un besoin vital de création et de reconnaissance m’a fait prendre cette décision radicale de changer de vie. J’ai donc décidé de vivre de mon art.
Je partage donc mon temps entre la gestion du mon studio photographique et mes expositions à Paris. La dernière en date était en octobre 2019 à la Galerie Rastoll, à Paris. Mon style artistique est celui de la curiosité, de l’exploration des genres, de la diversité. Mon fil conducteur est la recherche de l’inconvenant, de la lumière, de la texture. Chaque jour j’invente un nouveau langage photographique. Mes œuvres ont comme point central le corps. Il me sert de support. Le sublimer, le transformer, le modeler afin d’interpeller, d’inviter aux questionnements, ne pas laisser indifférent.
Les réponses aux deux questions suivantes :
2/ Le nu masculin est beaucoup plus rare que le nu féminin. Avez-vous un regard particulier sur ce sujet ?
3/ La nudité est peu appréciée sur les « réseaux sociaux » comme Facebook ou Instagram ? Comment faites-vous pour promouvoir votre art, tout en contournant la censure ?
Sont à découvrir dans Naturisme Magazine N°64 (février/mars 2020).
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