Beaucoup d’espaces naturistes attendent leurs repreneurs, dans plusieurs régions, et des propriétaires l’annoncent publiquement. Tels Le Petit Dauphin ou l’Eden Avesnois, en espérant qu’ils resteront naturistes.
Par Jean-Luc Bouland
La saison estivale 2023 s’achève, et les propriétaires d’espaces naturistes s’apprètent à fermer leurs portes, certains dès le 15 septembre. Et d’aucuns pensent déjà à leurs succession, sachant qu’il faut parfois plusieurs années avant de trouver le bon accquéreur. Les derniers en date à l’avoir fait sont ceux du Petit dauphin, en Charente-Maritime, et de l’Eden avesnois, dans le Nord. Petit tour d’horizon.
Auvergne-Rhone Alpes – Dans cette région administrative, peu dotée en espaces naturistes commerciaux, après la fermeture du Grand Bois en 2020, c’est le gite du Chanozois, à Chanoz-Chatenay, dans l’Ain, qui est mis en vente depuis plusieurs mois. Et vient s’ajouter en ce mois d’août le gîte La Prudenche, à Farnay, dans la Loire.
Hauts de France – Dans le département du Nord, le propriétaire de l’Eden Avesnois-Centre aquadétente à Boulogne-sur-Herpe, a décidé fin août de mettre son site en vente (40 emplacements). « Il y a un vrai potentiel car nous sommes frontalier avec la Belgique » , dit Eric, en espérant que cela restera naturiste.
Nouvelle-Aquitaine – La plus récente annonce est celle de Régis Montrignac, propriétaire du Petit dauphin, sur la commune des Mathes, en Charente-Maritime. Sa famille ne souhaitant pas continuer, il a décidé de mettre en vente son terrain. « C’est un emplacement privilégié, à proximité des grandes plages naturistes, qui fonctionne bien » . Et fort convoité par des investisseurs « textiles », ce qu’il ne souhaite pas.
Dans la même région, Creuse Nature recherche toujours des repreneurs, et, en Haute-Vienne, à Saint-Yriex la Perche, Le Moulin de Lassier a annoncé sa fermeture définitive ce 27 août 2023. Une bonne nouvelle, toutefois, dans la région : l’ouverture en mode naturiste, au 15 septembre, du camping du Lac de Lislebonne, en Lot et Garonne, annonçant sa reconversion à dater de la saison 2024.
Occitanie – Le seul changement de propriétaires connu à moyen terme dans cette grande région est au Clos Barrat, dans le Lot, à Serignac, ou Yolanda et Johann, les propriétaires, anticipent déjà leur retraite, et souhaitent trouver rapidement un successeur pour les accompagner dans la reprise.
De l’avis de certains, « tous les campings sont à vendre, si on y met le bon prix ». Une façon de dire que parfois le prix annoncé est trop élevé pour qu’affaire soit faite, ou qu’à l’inverse, il suffit d’annoncer un bon prix pour décider à vendre des propriétaires qui n’y pensaient pas. Et ceci sans présager de leur maintien en accueil naturiste.
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