Anny et Richard sont confinés au CHM Montalivet. Comment vivent-ils dans ce lieu naturiste mythique ? Aucune raison de se plaindre, disent-ils, même si les conditions ne sont pas optimum. En attendant l’arrivée des vacanciers, à une date indéterminée, ils témoignent.
Comme tout à chacun nous sommes confinés et ce dans les mêmes conditions, qu’à l’extérieur du centre, notre lieu de confinement est notre bungalow et la parcelle qui l’entoure. Nous sommes malgré tout privilégiés, nous sommes en pleine nature et bénéficions d’un extérieur, avec le beau temps, c’est très agréable, nous pensons aux personnes qui sont confinés dans un petit appartement sans jardin.
Nous avons aussi la possibilité de sortir pour la promenade de notre chienne aux alentours, comme le site est vaste, la rencontre avec d’autres résidents est très rares. Cette situation est bizarre, contrairement à la période hivernale où il y a une certaine activité générée par les allés et venues des équipes du CHM qui préparent la saison. Aujourd’hui, l’ensemble du personnel est placé en chômage technique, seule la sécurité est assurée, des rondes sont faites régulièrement.
Les animaux sauvages qui circulent dans le centre hors saison vont pouvoir continuer leur période hivernale un peu plus longtemps.
Nous limitons nos sorties à 1 fois par semaine pour faire les courses, la solidarité entre amis joue également. A cette période, le camping devrait ouvrir ainsi que certaines activités (Piscine, Thermes etc …) et l’arrivée de vacanciers, de créer une animation, ce n’est pas le cas, il faut attendre !!!
Bonne nouvelle quand même en rentrant de courses hier, nous avons pu voir des panneaux indiquant l’ouverture de certains commerces du Centre Commercial, ça va faire du bien, la vie va reprendre peut-être au ralenti mais c’est toujours ça.
Ce qui manque c’est quand même le contact et les apéros entre amis (avec modération bien sûr).
Bien évidement il faudra toujours respecter les mesures liées à cette épidémie, c’est le prix à payer pour profiter pleinement de notre choix de vie une fois que cette période difficile sera passée.
En conclusion nous ne sommes pas à plaindre, il y a pire et pensons surtout à l’ensemble du personnel de santé.
Anny et Richard, le 31 mars 2020
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