La Fédération naturiste internationale et la ligue des droits de l’homme ont publié récemment une lettre ouverte adressée à Meta exigeant « l’équité pour la positivité corporelle et le naturisme ». Ce courrier met l’accent sur une censure de la nudité non sexuelle qui « perpétue la honte corporelle et sape la promotion de la positivité corporelle ».
La Fédération naturiste internationale annonce être « à la tête d’une coalition mondiale de plus de 30 nations appelant Meta et d’autres plateformes de médias sociaux à mettre fin à la censure de la nudité non sexuelle et à exiger l’équité pour la positivité du corps et le naturisme ». Dans un courrier adressé le 7 janvier à Meta, rendu public, elle souligne que cette question va au-delà du naturisme et attire l’attention sur la façon dont la censure de la nudité non sexuelle perpétue la honte du corps et sape la promotion de la positivité corporelle. Elle appelle les plateformes à « favoriser l’inclusion et l’authenticité en adoptant des pratiques de modération plus justes et plus cohérentes ».
Signée par des organisations et des dirigeants de six continents, la lettre exige que les plateformes de médias sociaux adoptent des politiques plus cohérentes et plus équitables en ce qui concerne les contenus naturistes. D’éminentes organisations américaines telles que l’American Association for Nude Recreation (AANR) et The Naturist Society Foundation (TNSF) se sont jointes à l’effort bien qu’elles ne soient pas affiliées à la INF-FNI, soulignant ainsi l’attrait et l’importance de la campagne à l’échelle mondiale. Un représentant de la Fondation internationale des droits de l’homme a également signé.
La lettre demande notamment que « le naturisme soit reconnu comme une expression culturelle valable, par la création d’exceptions politiques explicites similaires à celles de la nudité artistique. Elle demande également que les pratiques de modération soient améliorées afin de faire la distinction entre le contenu explicite et la nudité non sexuelle ».
Pour Stéphane Deschène, président de l’INF-FNI, et ses collègues, cette initiative « met en lumière les préoccupations croissantes concernant le rôle des grandes entreprises technologiques en tant que gardiennes de la culture ». La lettre souligne que ces actions vont au-delà du naturisme, « perpétuant la honte du corps et les normes de beauté néfastes, tout en permettant souvent à des contenus sexuellement suggestifs de passer sous le couvert de l’art ». Cette collaboration mondiale sans précédent souligne sans conteste l’importance du problème et l’urgence pour les plateformes d’agir.
Cette lettre ouverte, rendue publique pour amplifier le problème, a déjà obtenu un certain nombre de réaction dans les médias. Elle est disponible dans les langues officielles de l’INF-FNI (anglais, français, allemand), mais aussi en espagnol et en slovène. Le communiqué de presse a aussi été proposé en italien et en roumain.
Toutes les fédération l’ont reprise, et invitent tous leurs membres et soutiens à en faire autant. Elle est disponible ici.
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