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Nudité et natation sportive

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Depuis plusieurs décennies, rares sont les centres de vacances naturistes sans piscine, même en bord de mer, et plus rares encore sont les nageurs qui, après une première expérience, souhaitent remettre leur maillot.

C’est une des activités physiques principales des nudistes/naturistes en mer, en rivière, en lac ou en piscine. Certains affirment même que l’on nage plus vite sans maillot. A Paris, comme à Montluçon, des clubs existent principalement pour gérer des horaires piscines. et c’est à Paris que se tiendront en octobre 2019 les rencontres internationales de natations naturistes organisées par la FNI, après Le Havre (2018) et l’Italie (2016, 2017). En France, près de 30 clubs gèrent des créneaux naturistes dans des piscines publiques ou privées en période hivernale.

Histoire – Les premiers championnats internationaux naturistes de natation eurent lieu en octobre 1969, à Bonn, en Allemagne fédérale. Ils sont toujours programmés dans les calendriers officiels, et seuls changent la ville et le pays organisateur. En 1969, ils étaient plus de 500 nageuses et nageurs venant de Belgique, de Suisse, du Danemark, de Hollande, de France et d’Allemagne. La sélection française, composée de 32 compétiteurs, remporta 7 diplômes (1 en or, 3 en argent et 3 de bronze). Elle comptait dans ses rangs un certain Denis Roche, connu alors dans l’hexagone pour avoir été un brillant candidat à l’émission télévisée “Cavalier seul”. En 1978, les championnats de natation naturiste, à Tours, eurent droit à une retransmission télévisée dans le journal des sports d‘Antenne 2 qui fit beaucoup de bruit, et peu d’heureux chez les naturistes.

Tout militant naturiste, comme Albert Lecocq, a toujours justifié la natation sans maillot. «Le bain en nudité intégrale est très agréable et hygiénique; le corps se sent plus libre dans l’eau, la nage y gagne en souplesse, en aisance et en efficacité, l’euphorie du baigneur est plus totale. Au sortir de l’eau, le corps sèche presque instantanément. Que dire du maillot, ce chiffon mouillé qui fait cataplasme froid et humide sur les parties du corps les plus délicates: l’abdomen et les reins et, pour les femmes, la poitrine», écrivait-il en 1950 dans Air et Nature. En 1967, Guy Pavas, dans Vivre libre, était du même avis: «Que ceux qui ne se sont jamais baignés sans maillot ne se permettent pas de juger. Quelques centimètres carrés d’étoffe au bon endroit ne change rien à l’affaire? Détrompez-vous, c’est le jour et la nuit. Sans maillot, le corps reçoit intégralement la caresse de l’eau. Ce léger massage est une sensation très agréable». (voir: Maillots, Piscines, Records, Télévision).

En 1965, l’Australienne Dawn Fraser, médaillée d’or aux jeux olympiques de Tokyo, se disait certaine que si elle pouvais nager toute nue, elle battrait bien plus de records. , déclarait-elle.
Deux ans après, la nageuse allemande Sylvia Ester, lors d’un entraînement dans une piscine berlinoise, battait un record mondial de natation qui ne fut jamais homologué. La Fédération internationale de natation ne reconnaissait que les temps réalisés par des nageurs portant le maillot une pièce réglementaire, et elle l’avait fait en toute nudité. (voir : Sports)

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