AccueilActualitésNudité : ça l'affiche mal !

Nudité : ça l’affiche mal !

spot_img

Récemment rachetée par un groupe français, la sté d’affichage urbain Giraudy, qui reprend ainsi son nom, a voulu faire un coup de pub, peu remarqué. 41 ans après, la (fausse) nudité publique ne fait plus recette.

Au début des années 80, la société d’affichage Giraudy avait fait sensation avec la complicité du mannequin Myriam qui promettait de retirer le haut du maillot de bain, puis le bas (en tournant le dos). 40 ans après, la même Myriam a récidivé, mais beaucoup plus pudiquement sans déclencher trop d’intérêt chez les habitants des villes de province ou de la capitale. Mais en suscitant quelques sentiments de colère chez certains naturistes, qui avaient apprécié la première version.

Ainsi, Bernard L. déclare être dérangé par cette campagne, après lecture d’articles sur le sujet, publié dans notamment par la presse française ( RadioFrance, CNews) ou Belge. « J’ai connu cette époque, Myriam était « minouche » et le procédé original, pur et amusant…! J’ai bien ri quand elle a enlevé « le bas », MAIS de dos, une idée géniale, même si elle en a déçu plus d’un (ou d’une…) !!! Je suis d’accord avec le fait que la nudité publicitaire doit avoir un rapport avec le produit vendu pour que le corps nu ne serve pas à vendre, mais de là à censurer des seins ou des fesses uniquement pour le principe de ne pas risquer de « choquer », ça me dépasse ! Et il y a une contradiction, dans l’article : plus question (du tout) de montrer un téton, la « police de la publicité » veille au grain, mais quand même éventuellement peut-être à la rigueur, si le produit commercialisé est mis en valeur par une personne ou une partie « taboue » nue, nous allons créer une commission de réflexion … C’est un peu ça, non ? »

Et de rappeler notamment, comme d’autres, que « le même phénomène s’est produit pour la promotion d’une eau minérale belge (« Spa », de la ville thermale éponyme qui a donné son nom anglais aux thermes). Il s’agissait d’une affiche en noir et blanc d’une belle femme au teint parfait (un des bienfaits supposés de l’eau en question), poitrine dénudée à la peau tout aussi belle. Décennie après décennie, on en est arrivé à ne plus voir que son visage, cela a d’ailleurs fait l’objet d’un article de presse…« . Autres temps, autres moeurs.

POUR NE RIEN MANQUER, ABONNEZ-VOUS
A NOTRE NEWSLETTER HEBDOMADAIRE

spot_img
Dans le même style

Nos partenaires

Nous vous invitons à visiter les sites de nos partenaires ci-dessous, en 1 clic

×