La canadienne Varda Etienne assume sa maladie. Après la publication de son livre, elle s’est mise à nu sur Instagram pour transmettre un message. Elle est bipolaire, certes, mais une femme avant tout.
« La maladie mentale ne définit PAS uniquement qui et ce que je suis: Le trouble bipolaire est la maladie dont je souffre. Mais je suis d’abord et avant tout une femme, une mère, indépendante, intelligente, forte et résiliente, aimante, drôle, courageuse, sensible, unique, ambitieuse, authentique, assumée et HEUREUSE! » affirmait sur son compte Instagram le lundi 23 janvier 2022 Varda Etienne.
Illustré d’une image d’elle nue avec de nombreuses inscriptions sur le corps, elle insistait ainsi : » Cessons d’étiqueter et définir les gens qui souffrent de troubles de santé mentale. Le cancer est une maladie. Les maladies cardio-vasculaires, maladies infectieuses, les maladies respiratoires et toutes les autres maladies le sont. Et les maladies mentales LE SONT AUSSI. Y en a marre des préjugés, des moqueries, du dénigrement, du manque de respect, de compréhension et de compassion envers ceux qui en souffrent. 2022, faisons un effort collectif pour changer les choses. SVP. MERCI!»
En commentaires, de nombreux abonnés ont salué son message et sa photo, forts de sens, tout en soulignant son audace! « Mille merci de partager ce genre de message. 🙏🔥👊 Je le vis chaque jour et c’est un combat personnel mais aussi un effort collectif tellement important« , dit l’une d’elle.
Née en 1972, Varda Étienne est une animatrice culturelle et une auteure québécoise d’origine haïtienne. Dans un livre choc paru en 2009, intitulé « Maudite folle« , l’animatrice et comédienne dévoile ses problèmes d’ordre psychologique. Diagnostiquée maniaco-dépressive à l’adolescence, Varda Étienne témoigne de la terrible maladie qui a empoisonné son existence. Sa vie d’épouse et de mère de trois enfants, mais aussi sa carrière professionnelle de journaliste et d’animatrice, ont été marquées par la violence des hauts et des bas de la maniaco-dépression : les phases d’exaltation où rien n’est impossible ni trop beau, systématiquement suivies de crises de désespoir et d’internements psychiatriques. Dans cette confession qui est aussi une exploration de la bipolarité, Varda dévoile la face cachée d’une maladie qui touche près de 400 000 Québécois.
POUR NE RIEN MANQUER, ABONNEZ-VOUS
A NOTRE NEWSLETTER HEBDOMADAIRE