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Naturisme magazine 63 version papier

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Votre numéro 63 de Naturisme Magazine vous propose, entre autres, de partir en balades avec Joëlle non loin de Toulouse au camping Devèze, d’explorer son dossier « Un hiver naturiste » pour sortir même par temps froid, de feuilleter son cahier Vivre pour tout savoir sur les huiles végétales alimentaires et le charbon activé, rencontrer l’artiste Alain Molina ou bien encore comprendre les addictions avec la rubrique psycho…
Vous pourrez également découvrir le « Naked Cult », une éphémère secte religieuse nudiste en Polynésie, ou plonger dans les témoignages de nos lecteurs…
Pour terminer, retrouvez aussi nos conseils lecture du moment et la nouvelle « Ces mains que nous ne saurions voir ».
Bonne lecture !

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Description

Diversités internationales…

Bien prétentieux est celui qui pense qu’il n’existe qu’une seule forme de naturisme, généralement celle qu’il a choisi de pratiquer, et que celle-ci est l’illustration du « vrai » naturisme. Il suffit d’aller passer ses vacances dans d’autres pays que le sien, ou de côtoyer des naturistes d’autres nations dans un centre naturiste pour s’en rendre compte. La pratique naturiste est souvent liée aux habitudes culturelles de chacun, à leur mode de vie ou d’éducation, et il semble difficile de fixer une règle pour tous, autre que celle de la nudité en commun.

En cette mi-octobre 2019, alors que des représentants de 18 nations se retrouvaient à Paris pour participer au 48e gala de natation naturiste, sous l’égide de la fédération internationale, des preuves flagrantes de ces diversités de perception en étaient données, principalement par des membres de la délégation allemande. Etrange paradoxe pour des ressortissants d’un pays qui, par ailleurs, fait souvent référence pour demander une modification de la législation française en faveur de la nudité publique ? Pas nécessairement.

Alors que les naturistes des pays latins revendiquent le droit de vivre nu le plus longtemps possible dans la journée, mais font souvent face à une incompréhension de leurs voisins sur ce sujet, les habitants des pays nord-européens, s’ils savent dissocier plus facilement la nudité naturelle de la sexualité, avancent aussi un souci d’hygiène qui les incitent à se rhabiller pour faire leur course, ou pour passer à table. Ainsi, quand les français revendiquent le droit de tout faire nu, à l’image de la soirée du samedi soir de ce gala, ceux-ci ne comprennent pas toujours, réservant la nudité au seul cadre naturel. Doit-on en déduire que l’on peut imaginer un naturisme sans frontière, mais pas forcément sans limites ? Sorti des frontières de l’hexagone, notamment quand l’hiver nous pousse à pratiquer le naturisme au sud de l’Espagne ou dans des îles lointaines, on verra vite que les habitudes sont différentes. Certains hôtels n’autorisent la nudité que dans les espaces extérieurs et, majoritairement, le personnel reste habillé pour satisfaire les besoins de la clientèle. Il n’y a pas ici partage d’un mode de vie, mais simplement assurance d’un service.

D’où la nécessité d’admettre que nos choix sont rarement universels, même si, logiquement, nous souhaiterions pouvoir les vivre et les partager pleinement, chez nous comme ailleurs.

Jean-Luc Bouland
Responsable de la rédaction

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