Si certains vont célébrer Janvier en se privant d’alcool, certaines femmes sont juste invitées à commencer l’année sans s’épiler. Le mouvement JanuHairy est né en 2019, à l’initiative d’une étudiante britannique.
« Au départ, j’ai laissé pousser les poils dans le cadre d’une performance pour mon diplôme de théâtre en mai 2018. Après quelques semaines, je m’y suis habituée et j’ai commencé à aimer mes poils et à apprécier de ne pas avoir à les enlever régulièrement. Je me suis sentie plus libre », témoignait en janvier 2019 Laura Jackson, une jeune femme britannique. Qui ne s’attendait pas à fédérer autant, après avoir fait connaitre cette découverte intime.
En 2024, comme les années précédentes, le JanuHairy consiste simplement pour les internautes à rappeler une chose, post et photos à l’appui :« l’épilation n’est PAS une obligation ». Une attitude pas siévidente que cela, alors que l’absence de poils est encore considérée comme une norme, voire un diktat de la beauté féminine.
Sur TikTok, la tendance du JanuHairy cumule des millions de vues. Et les messages mis en avant par les utilisatrices sont éloquents : « Ne laissez pas les mecs commenter votre pilosité », « Mesdames, si un homme vous dit qu’une fille avec des poils, c’est dégoûtant, dites-lui qu’un mec avec des poils l’est aussi ». Sur Instagram, le hashtag correspondant décolle avec plus de 13 000 publis.
Et, en France, on n ‘oubliera pas l’existence du collectif Liberté, Pilosité, Sororité, initiateur de plusieurs manifestations, et à l’origine de la parution en 2021 chez Massot de l’ouvrage Parlons poils. Voilà un combat qui rappellera nombre de souvenirs chez les pionniers du naturisme, qui s’affrontèrent parfois violemment, avec interdits à la clé, cselon leur appréciation du coté naturel des poils, et de l’épilation.
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