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Laure Becdelièvre explore le nu et le rapport au corps

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Du 18 au 20 septembre, l’université d’Aix-Marseille explore les rapports au corps lors d’ateliers et de conférences. L’une d’entre-elles est proposée par Laure Becdelièvre, interviewée par Huguette Schneider dans Naturisme Magazine N°87.

« Je suis heureuse de participer vendredi 20 septembre au Festival des Sciences et des Arts de l’université aix-Marseille. De 15h30 à 17h30, je donnerai au MUCEM une masterclass intitulée « Le corps au miroir », sur mon travail autour de mon premier roman « Nus » et son adaptation scénique. Merci aux organisateurs ! », annonce Laure Becdelièvre sur sa page Facebook. Elle n’est pas une inconnue pour Naturisme Magazine, qui a déjà annoncé son ouvrage à sa parution, rendu compte de ses spectacles tirés de cet ouvrage, et a publié une interview d’elle dans son N°87, daté juillet-août-septembre.

Le festival, au détour du thème “Corps-à-corps” veut interroger ce qui fait relation, unit, dévoile les différences, questionne les identités et l’altérité mais surtout rassemble et façonne nos interdépendances. « Les corps sont devenus objets de sollicitation dans tous les domaines de notre quotidien, médicaux, sportifs, éducatifs, religieux, esthétiques ou politiques. Plus que jamais, les corps renseignent sur les formes de différenciation (vêtements, pilosité, tatouage), interrogent les limites juridiques de nos vies (euthanasie, clonage), questionnent les enjeux génétiques (ADN) ou les innovations technoscientifiques (IA, robotique, transhumanisme) » constate-il.

Dans son interview, réalisée par Huguette Schneider, Laure Becdelièvre explique qu’elle n’est pas naturiste, mais « la nudité me parle. Dans le roman, « Nus » est au pluriel car il s’agit de parler à la fois de la nudité artistique, de ce corps pleinement présent à soi, qui s’assume dans le projet de créer de la beauté, envers et contre tout, et de la vulnérabilité sous toutes ses formes. De la liberté du métier de modèle, qui véhicule une contre-culture, et de la nudité de la femme enceinte soumise au regard intrusif de la société, qui fait de son corps nu une carapace. De la vulnérabilité d’une génération fauchée par les attentats, qui perd son insouciance, et de celle de l’être humain en général : cette vulnérabilité de tous face à la finitude, au passage du temps, aux épreuves de la vie, qui nous rend tous égaux par-delà la couleur, l’épaisseur et la valeur des vêtements, cette imperfectibilité essentielle qui donne une place à l’art, justement, et un sens à la vie…»

Elle habite à Mazan, près de Bélézy, et n’exclue pas de tenter l’expérience…

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