Depuis le 21 avril 2022, différentes manifestations sont organisées pour valoriser dans le monde la photo de nu et les artistes africains qui s’exercent à cet art. La première exposition est proposée à Bruxelles jusqu’au 15 mai.
Par Jean-Luc Bouland
Baptisées NUD’AFRICART, les Rencontres Africaines de la Photo de Nu ont commencé le jeudi 21 avril, et se termineront le 15 mai. Elles consistent en un festival pensé « pour se dérouler en plusieurs temps, en plusieurs lieux, dans plusieurs espaces, sur plusieurs continents, et à travers plusieurs activités« . Les organisateursveulent en faire « un cadre de rencontres, d’échanges, de mise en avant, d’expansion et de développement des talents africains » avec lesquels ils collaborent. Sa première activité est programmée en Belgique (à Jette) autour d’une exposition portant le même nom » NUD’AFRICART « .
Proposé à La Maison de l’image, à Jette, près de Bruxelles, cette exposition accueille 22 artistes issus de 10 pays et de 4 pôles du continent africain. Les oeuvres exposées, précisent les organisateurs « vous feront voir le corps nu sous des facettes oniriques, surprenantes, décalées, décoiffantes, passionnelles, authentiques, culturelles, et subversives« .
Cette première étape est un partenariat entre l’association béninoise Littéracteurs qui initie le projet, l’association LaMI La Maison de l’Image qui accueille l’exposition et l’association belge Women we share qui s’occupe spécifiquement de la mise en exergue des femmes du projet. Ce projet est initié par Djamile MAMA GAO (slameur, écrivain, journaliste, artiste et entrepreneur) ayant à coeur « de faire rythmer ses univers au battement de ses intenses et poétiques émotions« . Il a pour objectif de visibiliser les artistes du continent africain « et de dévoiler tels, des talents cachés, les corps dénudés de la diversité« .
La photo de nu, déclarent les organisateurs, est un genre artistique qui consiste en la représentation du corps humain (masculin ou féminin) dans un état de nudité́ et/ou dans tout état qui fasse allusion à sa possible nudité́, même si celle-ci n’est pas exactement représentée. « L’intention de cette démarche photographique est de s’intéresser essentiellement à la beauté́ du corps (courbes, harmonie du corps, composition et travail musculaire) », expliquent-ils. Ils précisent qu’il s’agit d’une opportunité́ privilégiée pour découvrir autrement le corps africain, « le contempler en se démettant des complexes longtemps entretenus, puis donner au nu sa réelle valeur et perception artistique à travers des expositions ouvertes d’esprit, singulières, accessibles à tous, dans un cadre élégant« .
Les 22 artistes –Burkina Faso : Inoussa Sakandé. Cameroun : Arnaud Clovis Keuleu, Nguekam, Georgia Lottin, Niba Roger Mann et Steve Patrick Simeu. Congo : Anastasie Langu Lawinner, Armel mboumba, Francis kodia, Pierre manau Ngoula, Rodric steeve Mpassy. Egypte : Shatha Al Deghady. Gabon : Tony Menie. Kenya : Brian Otieno. Nigeria : Dara Dorca Banjo. Sénégal : Ousman N’Diaye Dago. Benin : Audace Tognissé Aziakou, Carlos Codjovi, Cécile Quenum, David Ernest Gnaha, Erick Christian Ahounou, Komi Thomas Agboguin. Togo : Iwou Komlan Oukoulebi.
Les dates – du 21 Avril au 15 Mai 2022 (jeudi de 18h à 20h, samedi de 14h à 18h et dimanche de 14h à 18h. Lieu : La Maison de l’Image, 249 chaussée de Wemmel – 1090 Jette.
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