La canadienne Annie Deschesnes, aujourd’hui thérapeute, a travaillé 9 ans comme danseuse nue. Dans « Nue », un ouvrage publié en 2019, disponible chez Eyrolles ou à la FNAC, elle raconte son parcours, et invite chacun à assumer sa différence !
« Une putain, une dévergondée, une mère indigne et une thérapeute marginale… Voilà les jugements auxquels j’ai dû faire face quand j’ai choisi d’exhiber mon corps pour gagner ma vie! Ce livre, Nue, s’adresse à ceux et celles qui en ont marre de vivre dans le rejet de leur différence et dans la peur d’être jugés s’ils osent montrer l’entièreté de leur personnalité« , explique-t-elle.
« Ce livre saura éveiller vos sens, votre coeur et votre âme à la personne merveilleuse que vous êtes. Je vous dévoile mon vécu de danseuse nue, ce métier que j’ai choisi de pratiquer pour construire ma vie au lieu de la détruire. Nous avons tous en nous une zone nue que nous cachons par peur du rejet. Il est grand temps de la laisser briller au grand jour!« .
Comme elle l’a raconté dans différents interviews fin 2018 sur les télés canadiennes, telle TVanouvelles, Annie Deschesnes était designer de mode à la base et possédait sa ligne de sacs à main dès l’âge de 21 ans. Mais elle raconte avoir manqué de temps et d’argent après une grossesse.
«J’ai décidé de plonger dans l’univers de la danse et d’essayer de trouver du temps et de l’argent pour remonter mon entreprise et passer plus de temps avec mon nouveau-né», a-t-elle raconté-t-elle dans cette émission de Denis Lévesque.
Contrairement à la croyance populaire, elle y explique « que toutes les danseuses ne sont pas liées au monde criminel ou à la prostitution« . «Il y en a beaucoup plus qu’on pense de danseuses érotiques qui ne se droguent pas, qui ne consomment pas, qui font ça pour d’autres raisons», explique-t-elle. même si elle reconnait « avoir perdu le contrôle sur sa vie à certaines reprises en développant, entre autres, une dépendance au sexe« .
Annie Deschesnes a fini par entreprendre des études en développement personnel (on dit croissance personnelle au Québec), tout en continuant à danser pour profiter de l’argent facile. « Mais elle était de plus en plus déchirée à l’intérieur« .
«Quand j’ai eu mon diplôme de certification en relation d’aide, ça m’a fait un déchirement à l’intérieur. Ça a fait : Annie, qui veux-tu être comme personne?», se rappelle-t-elle.
Elle utilise maintenant son expérience dans les bars pour aider les gens qui éprouvent des problèmes d’estime de soi, comme elle l’a rappelé en public lors de la présentation de l’ouvrage, début 2019
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