Mardi 2 juin, la FFN et l’APNEL étaient au tribunal administratif de Paris, pour le procès intenté au préfet de Paris après l’interdiction de la cyclonudista prévue le 8 septembre 2019. L’audience a bien eu lieu, et la décision sera connue avant la fin juin. Témoignage.
« Du fait de la pandémie de Covid-19, nous n’étions pas nombreux dans la salle. De notre côté, Agathe D. notre avocate, Frédéric P. également avocat, naturiste (que beaucoup connaissent), Jean-François représentant la FFN et moi-même pour l’APNEL« , raconte Jacques Fremont. « Du côté de la préfecture de police, une femme (rapporteur public), trois juges (un homme et deux femmes), et une greffière. Bref une petite audience très féminisée dans l’immense salle d’un ancien hôtel particulier« .
De l’avis de plusieurs participants, « contrairement à l’opinion de certains, le dossier semble avoir été « minutieusement disséqué ». Les plaidoiries ont d’ailleurs duré une bonne heure, avec écoute et sérénité. D’abord, la rapportrice public, relativement bienveillante, s’excusa même du fait que son propos pouvait passer pour rétrograde et que cette manifestation, bon enfant, avait lieu dans de nombreux pays sans que cela ne pose de problèmes« .
Aussi, précise-t-il, « avec le même calme et la même bienveillance, notre avocate s’est ensuite attelée à démonter tous les préjugés concernant la supposée « dangerosité » de la simple nudité. Cette ambiance feutrée entre gens de bonne volonté a été conclue par l’une des juges qui a rappeler que le sujet n’avait rien de futile« .
La conférence de presse prévue au siège de la FFN à l’issue de cette audience n’a pas eu lieu, faute de participants. Difficile d’organiser une telle manifestation sans donner d’heure, faute de connaître la durée réelle de l’audience. Il y aura certainement plus de matière à donner « dans deux ou trois semaines » quand sera publié le résultat du délibéré. Affaire à suivre.
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