Dans son spectacle présenté à Avignon en 2014, «Le sexe de la modèle», Rachel Monnat raconte ses impressions et ses sentiments lorsqu’elle pose nue comme modèle pour le dessin académique. « Au final, c’est un monde intimiste, poétique et sensible dans lequel nous entraîne l’actrice« , expliquait en 2015 le journal du Jura, région dont elle est originaire.
Un spectacle où elle est entièrement nue sur scène, accompagné d’un texte de très haute tenue. Extrait : «Nue, immobile sur mon piédestal, au milieu de tous ces peintres habillés, je me sens fragile. Dépouillée, exhibée, je ne cherche pas à être le centre de l’attention et pourtant je le suis. En même temps, j’ai l’impression qu’on m’oublie, que je suis devenue une nature morte».
Dans ce spectacle, Rachel Monnat explore le thème de la nudité à travers l’histoire d’une modèle, une histoire personnelle. «Le sexe de la modèle» est un spectacle où la nudité est mise en avant dès le début, où le corps, nu, est objet de travail devant les artistes… « Le public est à la place du peintre, mais est aussi invité à partager les sentiments de la modèle. Un monologue intimiste, qui donne à réfléchir sur la place de la nudité dans notre société« .
Pour la presse suisse, «Ce spectacle est l’occasion de raconter des anecdotes que j’ai vécue en tant que modèle, et aussi de livrer des pensées par rapport à la nudité», racontait-elle avant sa venue à Sion. pour d’autres, « Elle est tout à la fois dans le plaisir de l’exhibition, dans la douleur de la pose, dans le fantasme… Seul son esprit est libre. Le public est à la place du peintre, mais aussi à la place des pensées de la modèle ». pour la revue des bibliothécaires : « Une extrême délicatesse et beaucoup de pudeur, même si elle prend la pose, sur la scène. Remarquable prestation digne de la grande artiste qu’elle est« .
Suite à ce spectacle, s’inspirant du texte, Marlies Giornal en a tiré un film, « Elles, modèles ». Extraits à voir ICI.
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Bonjour,
Merci pour ce bel article que je découvre!
Je me permets de faire juste une petite rectification, le film est de Marlies Giornal.