Annoncée pour ouverture à Bâle, en Suisse, fin février 2020, l’ouverture d’un restaurant nudiste nommé «Edelweiss Basel – Nudisten Lounge», ne se fera pas. La propriétaire des lieux a dénoncé le bail.
Situé à la Rebgasse 39, où se trouvaient autrefois les locaux d’un ancien club gay et lesbien, ce premier restaurant du genre en Suisse devait avoir une équipe de serveurs et serveuses en tenue naturiste, comme leurs client.e.s.
Le propriétaire du lieu, un certain Diégo, bien connu du monde de la nuit helvétique, affirmait que ce nouvel établissement ( situé sous un salon d’escorts), « ne serait pas un lieu de débauche« . La nudité devait y être de règle, mais « les plus timides autorisés à garder leurs sous-vêtements« .
Mais, alertée par les titres racoleurs de la presse de boulevard, précise la presse suisse, « la propriétaire des lieux a décidé de s’y opposer, bien que son patron, bien connu à Bâle dans le milieu du sexe, promettait que le restaurant ne servirait qu’à boire et manger et n’aurait rien d’un bordel« .
Ce concept rappellera des souvenirs aux américains, aux anglais et aux français. Après un restaurant naturiste en 2015 à Manhattan (notre cliché) et un autre (éphémère) en 2016 à Londres, la plus récente tentative avait été lancée à Paris, dans le 12e arrondissement, en 2017. Mais celui-ci, nommé O’Naturel, plus médiatique que rentable, sans ouverture vers l’extérieur, avait fermé ses portes en février 2019.
Toutefois, régulièrement, des associations naturistes françaises privatisent ponctuellement des restaurants traditionnels pour y organiser des soirées en « tenue de peau », personnel excepté.
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