La Clapère, dans les Pyrénées-Orientales

En Occitanie, une originalité, une exception font de la Clapère un lieu différent, explique Joëlle Billat dans Naturisme Magazine N°88 (octobre-novembre-décembre 2024). « Dans les Pyrénées Orientales, entre la méditerranée et la montagne, à 12 km de la frontière espagnole, nous trouvons un vrai camping. »

Depuis la timide ouverture d’un camping à la ferme en 1984 sur la commune de Maureillas, qui a reçu 12 familles la première année, en attente de l’agrément officiel pour l’ouverture dans les bonnes règles, le camping de La Clapère a bien prospéré.
Les créateurs, Claude et Roger QUENOT, sont toujours présents, ils habitent à l’étage de la demeure, avec le reste de la famille. Aujourd’hui, ils se reposent sur les générations sui-
vantes. Laure, leur fille unique, Christian son époux, ainsi que leurs deux petites-filles, Swan et Eva, gèrent tous ensemble ce domaine.
Chacun a son rôle mais tous sont polyvalents, tout le monde travaille, de la réception à la cuisine, en passant par le service et l’organisation des soirées.

L’originalité, l’exception de LA CLAPÈRE

Le camping occupe 9 des 50 ha du domaine. Des chemins de balades sillonnent le reste du
terrain, à l’ombre des grands arbres. Sur les 9 ha, sont répartis 190 emplacements, non délimités, plus ou moins isolés, pour les campeurs, les caravaniers et les camping-caristes. Chacun choisit son emplacement selon les disponibilités.
On retrouve ici un terrain pour les vrais amateurs qui garent leurs véhicules, installent leur
matériel, leurs auvents, calent leurs caravanes et aiment se retrouver ensemble sur le terrain ou dans les sanitaires communs pour la douche et la vaisselle, créant ainsi des échanges réguliers dans une bonne humeur partagée.
Les sanitaires sont spacieux et toujours impeccables. Ils sont équipés de panneaux solaires
depuis bien des années. Seuls 10 mobil-homes simples et bien équipés intérieurement se serrent les coudes. Toutefois ils ne possèdent pas de terrasse en bois comme partout. Une
table, en béton pour rester bien ancrée sur le sol partiellement engazonné, des chaises et un parasol, permettent un repas ou une pause lecture. Ceci est rare de nos jours (…)

Lire l’intégralité de l’article dans naturisme magazine N°88