Merci à toi, Caroline

Repose en paix, Caroline. Graphiste pour Naturisme Magazine depuis sa création, Caroline Lavigne nous a quitté le 30 juin, vaincue par un cancer qui la harcelait depuis près de 12 ans.

Au fil des ans, Caroline avait pris une place essentielle dans le fonctionnement de la revue, assurant aussi le secrétariat et le suivi des abonnements. Acharnée au travail, compétente et toujours bienveillante, elle œuvrait encore pour notre édition de l’été 2024, qu’elle n‘aura pu terminer avant son hospitalisation définitive. La cérémonie d’adieu a été faite le lundi 8 juillet 2024.

En octobre 2022, Caroline avait voulu témoigner de sa première expérience naturiste, quelques semaines plus tôt, à l’Origan. « Je n’avais encore jamais osé franchir le pas…ou tout au moins trouvé l’occasion de me lancer. Toujours une bonne excuse malgré les appels du pied de mes collègues, naturistes convaincus. Mais, à bientôt 45 ans, à force de côtoyer ce monde de “culs nus” comme j’aime l’appeler (n’y voyez rien de péjoratif), j’ai fini par me jeter à l’eau. Ma principale appréhension avant d’arriver n’était pas de me retrouver nue. Touchée par le cancer depuis de nombreuses années, j’ai fait la paix avec mon corps. Non. Mon appréhension était plutôt de ne pas avoir, moi, un regard “naturiste”. De bloquer bêtement sur tous ces corps dénudés et de mettre les gens mal à l’aise. En réalité, au bout d’un petit quart d’heure, j’ai tout simplement “oublié” que les gens étaient nus ! (…) »

Caroline, par cette expérience et ces mots, entrait encore plus dans notre famille. Et, c’est en toute sincérité que toute l’équipe de Naturisme Magazine se joint à ses deux filles et à sa famille pour partager leur peine et les accompagner dans ces moments difficiles. Et en souhaitant à Caroline de trouver aujourd’hui l’apaisement, peut-être dans un paradis…naturiste.

Le départ de Caroline crée un manque difficile à combler pour la revue. Nous demandons à nos lecteurs de bien vouloir nous excuser pour le retard dans la parution de notre prochaine édition (N°87). Mais soyez assurés que la revue continue. C’est le plus bel hommage qu’on peut lui rendre.