A Euronat, pendant tout l’été, le restaurant l’Orée des Pins présentera une exposition de photographies et poésies dédiées à la nature et signées Pascal Fiévet. Avec un moment convivial et artistique programmé le 23 juin pour les présenter au public.
«Les cycles de la nature ne sont-ils pas un enseignement envers la vie humaine ?». Tel sera le thème du diner-débat proposé par le restaurant l’Orée des pins, au centre naturiste Euronat, le vendredi 23 juin, à partir de 20h30. Cette soirée exceptionnelle, qui ouvrira en même temps la saison 2023, vient ainsi en appui de l’exposition présentée dans les locaux du restaurant pendant toute la saison, intitulée L’enseignement de la nature, et signée Pascal Fiévet.
Pour l’occasion, après en avoir présenté la philosophie, celui-ci sera accompagné de Trouloulou (animé par Lucie Milleret, ventriloque). L’exposition a été mise en situation par Elodie Ant et Philippe Manson, avec le soutien de la Société des Poètes Français.
Pascal Fiévet est sociétaire et lauréat de la Société des Poètes Français, membre titulaire de la Société des Gens de Lettres, médaille de Vermeil à l’Académie des Lettres et des Arts d’Arras, et Rose d’honneur du prix Pierre Sebert des « Rosati ».
Cette exposition permanente, explique Pascal fiévet, «est dédiée à la mémoire vivante
Jacques Fort, ingénieur, architecte des collectivités territoriales, aujourd’hui retraité, sans oublier Guy Lartigue, ancien maire de Grayan et l’Hôpital (1924 2012) et le fondateur d’Euronat, Hubert Lacroix, (1931 – 1995) accompagné de son personnel dévoué, travailleur, réalisant ce projet un peu fou au départ».
En avant-première, et en attendant une présentation plus exhaustive de ce projet mûrit pendant de longs mois, Pascal Fiévet nous autorise à publier deux de ses poèmes, illustrés par ses soins :
Le Penseur du printemps ©de Pascal Fiévet
La nature est le temple augré d’un ministère
Bien loin de mon semblable à l’instinct prédateur
Par ses lois des saisons d’où je me vois pasteur,
Je suivrai tous ses cours dans ce vert monastère.
Des naissances, partout au bulbe en-dessous terre
Penseur est l’albatros qui s’anime en acteur,
Sur la toile du ciel au dôme évocateur,
Ce compagnon ailé vit sa foi, solitaire.
L’oiselet voit le jour dans le sein du printemps,
Puis, il prend son envol, par un jour de beau temps
D’où jaillit un soleil vers l’océan paisible.
Du silence, l’écho du zéphyr musical…
Puis l’horizon expose un azur tropical,
Sur la forêt de pins à la faune visible
Le Penseur de l’hiver ©de Pascal Fiévet
La saison vit claustré e en son propre caveau,
Où Penseur, dans l’ angoisse en forêt compressive,
Le déluge noircit la saison dépressive
De ses larmes de pluie, au bord du caniveau.
Dans le miroir de l’eau, mes yeux voient un cuveau,
Où se tarit l’espoir de ma foi dégressive
Je suis fragile enfant, dont l’âme est oppressive,
Lorsque arrive la fin, à l’attrait tout nouveau.
L’hiver est point final, symbole où l’on trépasse,
Je vais où me conduit la mort, suivant l’impasse,
De ce nid où j’habite, ouvrant des chapelets.
Loin de la vie humaine et si près, sans manière,
D’où se meurt un poète, un oiseau de lumière,
Je tremble de finir, seul, comme Rabelais.
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